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La CCIFM accueille le Président de la République de Moldavie

La CCI FRANCE MOLDAVIE a eu l'honneur et le privilège d'accueillir, jeudi 8 novembre, M. Igor DODON, Président de la République de Moldavie.

Cet échange avec la communauté des affaires franco-moldave intervenait à la veille de son déplacement à Paris, à l'invitation du Président de la République Française, M. Emmanuel MACRON, pour les cérémonies marquant le Centenaire de l'Armistice du 11 Novembre 1918.

Cette rencontre se déroulait en présence de Son Excellence, M. Pascal LE DEUNFF, Ambassadeur de France en République de Moldavie et de très nombreux chefs d'entreprises français ou moldave, membres ou non de la Chambre.

Le Président de la Chambre, Emmanuel SKOULIOS, a tenu, dans son propos d'accueil à rappeler que la CCI FRANCE MOLDAVIE, qui célébrait cette année son dixième anniversaire, avait eu déjà eu l'honneur de recevoir le Président Igor DODON alors qu'il était Vice-Premier Ministre, Ministre de l'Économie. Il avait d'ailleurs été le "premier invité des petits-déjeuners de la Chambre au lendemain de sa création et avait, à l'époque soutenu la démarche d'institutionnalisation de la présence économique française en Moldavie".

S'exprimant également en français durant une partie de son intervention, le Président DODON a, lors de ce dialogue engagé avec les chefs d'entreprises présents, fait part de son sentiment sur la situation économique actuelle du pays, ses perspectives de développement et ses priorités.

Il a également évoqué la question des relations que son pays devait entretenir avec ses partenaires internationaux et les autres pays, des relations qu'il souhaitait équilibrées entre l'Union européenne avec laquelle un Accord d'association existe - et qui n'a pas vocation à être remis en cause a-t-il insisté tout en soulignant la nécessité de renégocier certains aspects de l'accord pour mieux défendre le tissu économique moldave et lui permettre de s'adapter au nouveau contexte concurrentiel européen - et l'Union eurasiatique au sein de laquelle il souhaite que la Moldavie puisse avoir un rôle d'observateur.

Répondant très librement aux questions des chefs d'entreprises qui l'interrogeaient, il a aussi abordé la question de la lutte contre la corruption qui devra être améliorée au travers d'efforts importants qui restent à accomplir dans le domaine de la Justice.

À une autre question relative à la problématique de l'immigration, il a tenu a souligner que la question des niveaux de rémunérations servis en Moldavie n'était pas la seule à se poser aujourd'hui. Si la population quitte le pays, c'est aussi parce que les habitants ont une perception globale négative du pays, de la Justice, des services offerts à la population. Pour compenser les départs, il s'est également dit ouvert à réfléchir à l'accueil de nouvelles populations dans le pays, les efforts actuels entrepris en direction de la diaspora pour l'inciter au retour étant à ses yeux insuffisants et ne permettant pas de compenser les besoins en ressource humaine.

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